Commençons par le commencement...
Oui, mais la question est concise : où se situe le commencement ? Il n'y en pas, si bien que je pourrais vous dire qu'il est 6h01 à l'heure où j'écris ces lignes, et que je n'ai pas dormi de la nuit. Cela me procure un bien fou, surtout au niveau du dos, qu'une douleur vive élance atrocement.
Ai-je toujours été ainsi ? Insomniaque, au bord de l'euphrasie ou de l'apoplexie chaque fois que je faisais une nouvelle nuit blanche, à compter les moutons ? Peut-être bien que oui, sûrement, probablement, avec une chance sur 765 398 102.
Donc, pour en revenir à ce qui nous préoccupait : le commencement. Je ne pourrais pas commencer par vous raconter ma naissance. Y a pas de secret. Tout le monde sait que l'Homme est né parce que ses parents avaient envie de se défouler. Je pourrais alors peut-être vous dire mon nom, oui, certainement, on ne sait jamais, je crois que vous aimeriez bien le savoir. Comme si tu le savais. Comme si ça t'intéressait. Appelez-moi Clio, muse de l'Histoire ; ça me fera bien plaisir, ou alors, nommez-moi comme vous le voudrez, ça m'est égal, je saurai toujours que c'est moi.
Abordons une grande question, à présent, qui souleva bien des foules : mon âge. À quoi bon ? ça change tous les ans, vous savez. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai eu 10 ans il y a quelques années. 10... quel chiffre propre et rond, comme je l'exècre. Heureusement, mon âge actuel porte des accents de rouée, siffleurs et pointus comme la tranche d'une griffe de mon chat, celui-là même qui vient de me témoigner son affection en me griffant gentiment la jambe. Son nom ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Elle en a de divers, souvent peu flatteurs. Moi je l'appelle tout simplement "Le Chat", parce que c'est une fille et que forcément, elle n'aime pas ça.
Tiens ! parlons-en, d'ailleurs. Suis-je homme ou femme ? Nul ne le sait, pas même moi. Je passe mon temps à mélanger les deux. Quelles différences, après tout ? Personne ne peut pendant très longtemps se montrer un visage à lui même et en présenter un autre au reste du monde sans finir par s'y perdre et se demander lequel des deux est le vrai. Vous finirez par le savoir.
Mes études ? Quelle importance ? J'ai réussi mon brevet de français avec brio.
Je suis une passionné, bien sûr. Et comment raconter sa passion ? J'aime la littérature, voilà tout ; sous toutes ses formes, sous toutes ses couleurs. J'ai cette prétention de dire que j'ai lu tous les classiques que nos ancêtres aient malencontreusement pondus. Je lis tout et rien, je sais trouver du bon dans chaque livre, même si je reste un critique très sévère. « Avec toi, les écrivains s'en prendraient plein la gueule. », qu'on me dit. Oui, sûrement. Je suis très difficile, mais j'aime la poésie (avec une préférence marquée pour A. Rimbaud, J. de la Fontaine et C. Beaudelaire), le théâtre (J. Corneille, P.-A. de Beaumarchais), les lectures sulfureuses et indécentes (C. Laclos, G. de Maupassant), le fantastique (E. Colfer, N. Riordan), tout ce qui touche aux lectures passives concernant les mort-vivants, les vampires ou les loups-garous (C. Ryan, R. Ward), la fantasy (M. Zink, D. Brown), les romans policiers (C. Bousquet, A. Delalande)... Amour, peut-être. Rarement. Je déteste Shakespeare. Je n'aime pas le romantique si ce n'est pas moi qui écris. Vous voyez, je suis aussi très imbu, fier et orgueilleux. Mauvais pour la critique.
Ma seconde passion ? Ben Barnes, un acteur britannique, qui ressemble trait pour trait à celui que je convoite depuis des mois – plus que ma moitié, il est mes trois quarts. C'est minable, je sais, mais c'est ainsi que je me console, comme on dévore un pot de Nutella.
J'aime l'Histoire et la musique. Mon exemple ? Mozart. Oui, un compositeur, parce qu'il écrivait aussi, parce qu'il s'est tué à la tâche en mettant en musique ce que nous, écrivains, couchons sur papier. J'aime cette entente. Comme si tout était lié, convenu, logique, comme les cinq doigts de la main. Convenons-en, je n'aime pas la logique, ni la philosophie qu'on nous apprend au lycée, parce qu'elle encourage tous les hommes à penser de la même manière. Vous l'aurez compris, je hais les mathématiques. Mordu d'orthographe. J'écris depuis 3 ans seulement. L'idée ne m'avait jamais effleuré avant, et c'est mon père qui m'a donné ce goût-là de la perfection.
Je projette de tout mettre en œuvre pour devenir écrivain, parce que c'est mon rêve, et quand on travaille dur, on effleure nos utopies du bout des doigts, et alors, elles ont un parfum d'éternité. À ce qu'il paraît, plus le combat est long, plus la victoire est belle.
Et si j'échouais ? Eh bien je m'en remettrais à ma seconde passion, l'Histoire, et j'en aurais pour 12 ans d'étude si je veux faire dans la recherche précise. (Mozart ou Rimbaud, je ne sais pas encore...) Ça ira. Je parle quatre langues. Ça me sauvera toujours si j'échoue en tout. Je pourrai faire l'aumône même aux étrangers.
Vous pouvez à présent vous amuser à calculer le temps qu'il m'a fallu pour rédiger cette présentation, en sachant que je l'ai commencé à 6h01 (c'est utile, une montre), et qu'il est à présent 6h35.
J'espère que vous en rirez.
Je vous baise 187 309 482 fois (vous pouvez vous entraînez à prononcer !) les mains, et suis à jamais votre dévouée,
PS : Je suis ravi d'arriver parmi vous. J'ai trouvé Perles d'écrivains sur un top-site, et puisque je l'ai jugé ma foi fort joli...